La loyauté d’un salarié envers son employeur repose sur un principe fondamental du droit du travail : l’exécution de bonne foi du contrat de travail (article L. 1222-1 du Code du travail). Cette obligation implique que le salarié ne doit pas nuire aux intérêts de son entreprise, que ce soit pendant l’exécution du contrat ou, dans certains cas, après son départ.

Cette obligation existe même en l’absence de clause spécifique dans le contrat de travail. Elle est implicite et s’applique à tous les salariés, indépendamment de leur fonction ou de leur ancienneté.

Pour qu’un comportement soit qualifié de déloyal, trois critères doivent être réunis :

  • Un comportement fautif (violantion de clause contractuelle, acte contraire aux intérêts de l’employeur, ..)
  • Un préjudice pour l’employeur (Perte financière, atteinte à la réputation de l’entreprise, désorganisation interne, …)
  • Un lien de causalité entre la faute et le préjudice

Exemple : Si un salarié en poste commence à travailler pour un concurrent et redirige des clients vers celui-ci, la déloyauté est caractérisée car il y a manquement à la loyauté, perte financière pour l’entreprise, et relation directe entre l’acte et le préjudice.

L’usage des outils de l’entreprise à des fins personnelles ou concurrentielles constitue une faute. Qu’il s’agisse d’un usage excessif du matériel, du détournement de fonds ou de l’exploitation du temps de travail pour des projets externes, ces abus peuvent justifier un licenciement et, parfois, des poursuites judiciaires.

Critiquer son entreprise auprès des clients, des collègues ou sur les réseaux sociaux nuit à son image et peut affecter ses relations commerciales. Si ces propos sont diffamatoires ou malveillants, l’employeur peut engager des actions disciplinaires ou judiciaires, notamment pour diffamation ou atteinte à la réputation.

L’appropriation de clients de l’entreprise pour son propre compte ou celui d’un concurrent constitue une faute lourde. L’utilisation d’un fichier client ou l’incitation à changer de prestataire sont des actes répréhensibles pouvant mener à des sanctions disciplinaires et à une condamnation pour concurrence déloyale.

Un salarié ne peut pas exercer une activité concurrente durant son contrat, sous peine de violation de son obligation de loyauté. Créer une entreprise rivale ou travailler pour un concurrent tout en étant employé expose à un licenciement pour faute grave et à des poursuites pour concurrence déloyale

Quelle que soit la situation, il est crucial d’agir rapidement et efficacement pour préserver vos droits et vos intérêts.

Chaque élément compte pour bâtir votre dossier. Sous la direction de notre enquêteur spécialisé, nous mettons en place des enquêtes terrain rigoureuses, utilisons des outils d’expertise informatique avancés et mobilisons l’intervention d’huissiers pour sécuriser chaque élément clé indispensable pour démontrer les comportements déloyaux.

Ne laissez rien au hasard – sécurisez vos preuves dès aujourd’hui !

Une fois les preuves en main, notre équipe juridique prend le relais. L’avocat élabore une stratégie sur mesure pour mettre en place les procédures nécessaires et agir rapidement en justice, afin de protéger vos intérêts et obtenir réparation. Ce volet stratégique garantit une réponse rapide et efficace face aux agissements déloyaux.

Transformez l’adversité en force – préparez votre défense dès maintenant !

➜ Non, sauf si son contrat l’y autorise expressément. Même en l’absence de clause spécifique, l’obligation de loyauté interdit à un salarié d’exercer une activité concurrentielle tant qu’il est en poste. Une telle pratique peut justifier un licenciement pour faute grave.

La déloyauté d’un salarié peut être lourdement sanctionnée, en fonction de la gravité des faits reprochés. L’employeur peut engager une procédure disciplinaire allant jusqu’au licenciement pour faute grave, sans préavis ni indemnité.


Dans certains cas, notamment si un préjudice est démontré (divulgation d’informations confidentielles, détournement de clientèle, concurrence directe…), une action en réparation peut aussi être engagée devant les juridictions civiles. Des dommages et intérêts peuvent alors être réclamés.

Oui, mais sous conditions strictes. La surveillance doit être proportionnée, légitime et déclarée (notamment auprès des représentants du personnel et, dans certains cas, de la CNIL).


Toute preuve obtenue par des moyens déloyaux (caméras cachées non autorisées, enregistrements secrets, etc.) risque d’être irrecevable en justice. C’est pourquoi les employeurs font souvent appel à des professionnels agréés, comme les enquêteurs de droit privé, pour sécuriser la collecte de preuves dans le respect des règles légales.

Oui. Même après la rupture du contrat de travail, certaines obligations peuvent subsister, notamment la confidentialité ou le respect d’une clause de non-concurrence, si elle a été prévue au contrat.


En cas de violation, l’ancien employeur peut engager une action en justice pour obtenir l’arrêt des activités concurrentes et réclamer des dommages et intérêts. Il est donc possible de poursuivre un ancien salarié si ses agissements postérieurs causent un préjudice à l’entreprise.

Prouver la déloyauté d’un salarié suppose de documenter précisément les faits reprochés : échanges de mails compromettants, transferts de fichiers, démarchage de clients, connexions suspectes, etc.
Cette preuve peut être recueillie en interne ou avec l’aide d’un cabinet d’enquêtes spécialisé (filature, veille numérique, constat d’huissier…).


Pour être recevable, la preuve doit respecter les principes de loyauté, de proportionnalité et de légalité. L’accompagnement d’un avocat est essentiel pour s’assurer de la solidité du dossier.


Vous êtes victimes de concurrence déloyale ou d’agissements déloyaux : détournement de clientèle, non respect ou absence de clause de non concurrence, dénigrement de votre entreprise.